La gare de São Bento est un incontournable lors de votre visite à Porto. Bien plus qu'une simple gare, cet endroit est un véritable joyau architectural parmi les nombreux trésors que cette ville possède. Construite par l'architecte portugais José Marques da Silva en 1900, la gare de São Bento a été ouverte au public seize ans plus tard. Son emplacement correspondait à celui d'un ancien monastère bénédictin, d'où son nom de São Bento. L'architecture de la gare montre des influences de la Renaissance française. Si sa façade est déjà impressionnante, c'est son intérieur qui laisse véritablement les visiteurs émerveillés. Le hall principal est somptueusement décoré, du sol au plafond, avec plus de 20 000 « azulejos » (carreaux portugais) qui racontent des moments marquants de l'histoire du Portugal.

La villa Farnesina, considérée comme l'une des plus belles créations de la Renaissance italienne, a été construite par Baldassare Peruzzi pour le riche banquier siennois Agostino Chigi, surnommé le « magnifique ». Il a vécu la riche vie d'un marchand de la Renaissance dans un cadre faste et splendide, entouré d'artistes, de poètes et de nobles l'accompagnant à de somptueux banquets. L'intérieur est richement décoré de fresques de grands maîtres tels que Raphaël, Sebastiano del Piombo, Giovanni Antonio Bazzi, dit Sodoma, et Peruzzi lui-même.

Plus petit et moins fréquenté, le quartier arménien dégage une curieuse aura, encore bien imprégnée de son passé. La communauté arménienne est en effet l'une des plus anciennes de la ville : on pense qu'un groupe de pèlerins chrétiens l'a fondée au IVème siècle de notre ère. Si l'architecture religieuse vous intéresse, prenez le temps de découvrir celle de ce quartier. Dirigez-vous vers la chapelle Saint-Marc, l'une des plus anciennes églises de Jérusalem, datant du XIIème siècle. Elle se trouve à l'endroit exact où la Cène a eu lieu et où la Vierge Marie a été baptisée. Aujourd'hui, elle appartient aux croyants syriaques orthodoxes, et elle est richement décorée, avec un trône sculpté et de somptueux intérieurs. La cathédrale Saint-Jacques vaut également le détour : c'est un site martyr et elle n'est ouverte que pendant les messes. Enfin, arrêtez-vous au complexe arménien. Monastère et hospice, c'était un refuge pour ceux qui ont échappé au dramatique génocide arménien. Aujourd'hui, c'est également le siège du Patriarcat arménien.

Le musée de Rome, installé dans le palais Braschi de style néoclassique du XVIIIe siècle, ancien siège du parti national fasciste, est acclamé par la critique pour sa collection exclusive. Le musée possède environ 40 000 œuvres d'art, toutes illustrant l'histoire de Rome du Moyen Âge au XXe siècle. Après la Seconde Guerre mondiale, 300 familles ont été évacuées vers cet endroit, et de nombreuses fresques ont été endommagées par les feux allumés pour les réchauffer.