Plus petit et moins fréquenté, le quartier arménien dégage une curieuse aura, encore bien imprégnée de son passé. La communauté arménienne est en effet l'une des plus anciennes de la ville : on pense qu'un groupe de pèlerins chrétiens l'a fondée au IVème siècle de notre ère. Si l'architecture religieuse vous intéresse, prenez le temps de découvrir celle de ce quartier. Dirigez-vous vers la chapelle Saint-Marc, l'une des plus anciennes églises de Jérusalem, datant du XIIème siècle. Elle se trouve à l'endroit exact où la Cène a eu lieu et où la Vierge Marie a été baptisée. Aujourd'hui, elle appartient aux croyants syriaques orthodoxes, et elle est richement décorée, avec un trône sculpté et de somptueux intérieurs. La cathédrale Saint-Jacques vaut également le détour : c'est un site martyr et elle n'est ouverte que pendant les messes. Enfin, arrêtez-vous au complexe arménien. Monastère et hospice, c'était un refuge pour ceux qui ont échappé au dramatique génocide arménien. Aujourd'hui, c'est également le siège du Patriarcat arménien.

Le nom complet de cette église peut être compliqué à retenir : l'église du Tiers-Ordre de Notre-Dame de Monte do Carmo. C'est l'église la plus populaire de Faro, non pas tant pour son intérieur baroque incroyablement élaboré, orné de feuilles d'or, que pour sa chapelle en os, entièrement décorée de squelettes de moines.

Le prochain monument incontournable à mettre sur votre liste est l'église du Saint-Sépulcre, prétendument construite sur le lieu de sépulture de Jésus. La Via Dolorosa permet de se rendre à l'église non sans un certaine émotion : cette rue de la vieille ville aurait été parcourue par Jésus lors de son chemin de croix. Chaque vendredi, une procession de croyants catholiques parcourt la même rue et s'arrête à neuf stations, correspondant aux événements importants survenus au cours des dernières heures de Jésus. Les quatre dernières stations sont situées à l'intérieur de l'église.

Le musée municipal de Faro abrite les diverses découvertes archéologiques de la région. Situé dans un ancien monastère, ses jardins datent de 1540, avec des cloîtres à deux étages au cœur du musée. Parmi les objets les plus remarquables, on trouve une mosaïque de sol romaine du IVème siècle, ornée de la tête du dieu romain Neptune.