La visite du château de Santa Bárbara est vivement recommandée. Situé au sommet du mont Benacantil, à 166 mètres d'altitude, c'est l'une des plus grandes forteresses médiévales d'Espagne. Il offre une vue imprenable sur la baie d'Alicante et, par temps clair, vous pouvez voir jusqu'à l'île de Tabarca. Son importance est telle qu'au XXe siècle, il a été déclaré monument d'importance historique et artistique et site d'intérêt culturel. On y trouve également l'une des images les plus caractéristiques de la ville, une formation rocheuse ressemblant à un profil d'homme sur le versant sud-ouest, connue sous le nom de la « Face du Maure », que l'on voit le mieux depuis la plage de Postiguet. Le musée de la ville, situé dans le château « MUSA » de Santa Bárbara, situé dans le château lui-même, a été inclus dans son offre culturelle et explique dans cinq salles thématiques l'histoire de la ville d'Alicante et de ses habitants. Pour descendre du château de Santa Bárbara, empruntez la route qui traverse le parc de La Ereta, à flanc de montagne. Son emplacement et ses vues en font un lieu de détente et un excellent lieu de rencontre. Il possède également un restaurant spectaculaire et, en descendant vers le vieux quartier, vous pourrez visiter le quartier pittoresque et typiquement espagnol de Santa Cruz. Une autre option intéressante entre le château et le quartier de Santa Cruz est de marcher le long des vestiges des murs qui entouraient le château, qui se terminent aujourd'hui dans le quartier de Santa Cruz. Les visiteurs peuvent également accéder au château par un ascenseur construit dans la paroi rocheuse en face de la plage d'El Postiguet.

Plus petit et moins fréquenté, le quartier arménien dégage une curieuse aura, encore bien imprégnée de son passé. La communauté arménienne est en effet l'une des plus anciennes de la ville : on pense qu'un groupe de pèlerins chrétiens l'a fondée au IVème siècle de notre ère. Si l'architecture religieuse vous intéresse, prenez le temps de découvrir celle de ce quartier. Dirigez-vous vers la chapelle Saint-Marc, l'une des plus anciennes églises de Jérusalem, datant du XIIème siècle. Elle se trouve à l'endroit exact où la Cène a eu lieu et où la Vierge Marie a été baptisée. Aujourd'hui, elle appartient aux croyants syriaques orthodoxes, et elle est richement décorée, avec un trône sculpté et de somptueux intérieurs. La cathédrale Saint-Jacques vaut également le détour : c'est un site martyr et elle n'est ouverte que pendant les messes. Enfin, arrêtez-vous au complexe arménien. Monastère et hospice, c'était un refuge pour ceux qui ont échappé au dramatique génocide arménien. Aujourd'hui, c'est également le siège du Patriarcat arménien.

Le prochain monument incontournable à mettre sur votre liste est l'église du Saint-Sépulcre, prétendument construite sur le lieu de sépulture de Jésus. La Via Dolorosa permet de se rendre à l'église non sans un certaine émotion : cette rue de la vieille ville aurait été parcourue par Jésus lors de son chemin de croix. Chaque vendredi, une procession de croyants catholiques parcourt la même rue et s'arrête à neuf stations, correspondant aux événements importants survenus au cours des dernières heures de Jésus. Les quatre dernières stations sont situées à l'intérieur de l'église.